A.L. Voiron Athlétisme

Ce dimanche 14 Avril se tenait à Buis les Baronnies (26) une manche du Trail Tour national. Six licenciés du club se sont donc donnés rendez-vous en ce petit matin frais pour s’élancer sur une course de 23 km et 1160 m de D+.

Oui, petit matin frais ! Le thermomètre à 8h15 ne dépasse guère les 1 ou 2 degrés. Un fort mistral dans la vallée du Rhône se fait ressentir jusqu’ici. Nous voilà donc tous, Maryline SAPPALY, Béatrice RIVIÈRE, Nicolas MIGUET, Pierre PITOT, Alexandre GIMARD et Jacques DEGIOVANNY.

Le groupe de traileur

Sur la place du village, le long de l’Ouvèze, le grand trail de 46km a démarré beaucoup plus tôt à 7h15. Déjà, vers 8h30, nous voyons les coureurs en terminer avec la première boucle de 19 km. Inutile de dire que les premiers ont une allure fort impressionnante, cette épreuve est qualificative pour le championnat du monde de trail qui se déroulera au Portugal. Du beau monde est présent.

Le temps passe et nous rapproche doucement de 10h00, heure du départ. Le soleil se montre un peu plus généreux, et nous optons finalement pour les manches courtes. Les coureurs se pressent sous l’arche et il faut se frayer un chemin jusqu’à la ligne de départ. Le speaker nous annonce 900 partants.

Le départ est donné, et rapidement les « avions de chasse » s’élancent à toutes jambes. Le peloton s’étire et chacun prend sa place dans les rues de Buis. Une montée douce en bitume laisse place à un chemin large. La place est suffisante pour se positionner avant le premier mono-trace. Une longue montée nous mène à presque 1000 m d’altitude, puis le sentier sillonne entre les buis et les arbustes. Une légère descente nous amène au ravitaillement puis nous voilà parti pour une seconde montée. C’est un mono-trace pas trop raide ou l’on peut encore courir. Le temps passe, les km défilent, les positions sont prises et c’est à chacun à nous de les conserver!

Il reste une dernière côte à parcourir aux environs du km 14, assez raide , environ 150 m de D+ sur 800m de long. Tous les concurrents passent en mode « marcheur ». Les dos se courbent, les mains appuient fort sur les genoux, les visages grimacent et la sueur inonde nos fronts. Allez un dernier effort et la descente finale se rapproche. Oui mais voilà, la descente est plutôt raide et technique. Alors prudence! quelques km plus bas, nous traversons une propriété. Bon, d’après mes calculs il doit rester 2 ou 3 km de descente et 2 km de plat. Le moral en prend un coup : une borne kilométrique annonce : « Buis les Baronnies : 7km ». J’espère qu’on va couper les virages sinon on n’est pas rendu. Et c’est le cas! La descente, toujours un mono-trace, se termine finalement assez vite et on sent le plat d’arrivée. Petite vacherie des organisateurs qui ont placé un passage à gué à 2 km de l’arrivée. L’eau est froide sur les mollets, la relance sera difficile. Effectivement, les pieds gorgés d’eau, le final est interminable. une sensation de plomb dans les chaussures n’autorise pas vraiment à allonger les foulées. Allez, on serre les dents, au loin le bruit de la sono nous annonce une arrivée rapide. Quelques effort le long de la digue, un escalier puis la délivrance. C’est l’arrivée.